Comité A.M.i Ile-de-France

Rémi Wagner vous propose une permanence téléphonique du lundi au vendredi de 14H00 à 17H00 au 06 68 75 78 64.

Les dernières nouvelles


  • Notre camarade François Rondel militant et responsable national de l’AMI et en région parisienne est parti rejoindre ses amis et sa famille le 4 mai 2023. Son départ est brutal mais cela faisait plusieurs années, et particulièrement ces derniers mois, qu’il rencontrait beaucoup de difficultés au niveau de sa santé au point d’arrêter tout contact avec d’autres.

    Cela nous a attristé profondément alors qu’il aimait tant converser et débattre. Toujours avec une vision à long terme malgré les tracas et épreuves quotidiennes.

    Il attachait une grande importance à l’histoire et à la mémoire des organisations sociales et associatives.
    Il souhaitait faire paraître et contribuer à un livre sur l’histoire de l’AMI. Peut-être que l’avenir verra sa réalisation.

    C’est le handicap de Cécile sa fille qui l’a amené à rechercher une association de défense des personnes handicapées.

    Il a représenté l’AMI au Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées et à France Assos Santé. Il avait aussi d’autres engagements sociaux et politiques.

    Militant syndical de longue date il avait à cœur de faire le lien entre tous ses engagements toujours dans une perspective de justice et d’émancipation. Il tenait beaucoup à l’aspect non gestionnaire et revendicatif de l’AMI, à sa place originale dans le monde du handicap.

    Même si ce n’était pas toujours facile de travailler avec lui, il avait des idées bien arrêtées, il cherchait le dénominateur commun pour avancer. Il respectait les personnes et aimait la bonne chair.

    Les Congrès et les réunions nationales de l’AMI ont été marqués par sa présence conviviale, ses chants qu’il faisait reprendre par l’assemblée.

    La maladie l’a éloigné progressivement de ses responsabilités et l’a empêché de vivre ses engagements jusqu’au bout.

    Nous garderons de toi, François, le souvenir d’un homme passionné, pétri de convictions pour aller vers un idéal que nous continuerons d’atteindre tous ensemble.

    Le Conseil National de L’AMI


  • DES PAROLES, DES PROMESSES MAIS AVEC QUELS MOYENS ?

    Le 26 avril 2023 le Président de la République a conclu la 6ème Conférence Nationale du Handicap sans avoir participé à ses travaux.

    Beaucoup de promesses ont été faites, entre autres :

    • Le diagnostic précoce du spectre autistique pour les enfants et ce, sans reste à charge pour les familles.
    • Étendre la prise en charge des enfants scolarisés en situation de handicap, aux temps périscolaires.
    • Permettre aux AESH de travailler 35 heures, ce que font déjà beaucoup d’entre elles en cumulant plusieurs emplois, avec une revalorisation de leur salaire mais sans les intégrer au statut de la Fonction Publique.
    • L’accessibilité des universités sera finalisée durant le quinquennat.
    • Pôle Emploi sera la porte d’entrée de l’insertion professionnelle et de l’emploi pour toutes les personnes, handicapées ou non, et ce sont ses services qui évalueront les situations et orienteront les personnes.
    • Le statut des travailleuses et travailleurs en ESAT sera modifié, avec le droit de se syndiquer et de faire grève, sans pour autant leur donner la qualité de salarié. Mais le chantier reste ouvert avec, nous dit-on, les personnes concernées.
    • Chaque personne en situation de handicap qui a un dossier aura un référent MDPH.
    • La Prestation de Compensation du Handicap à domicile sera revalorisée sans arriver au zéro reste à charge.
    • 1,5 milliard d’euros seront débloqués pour améliorer l’accessibilité des établissements recevant du public de proximité (commerces etc).
    • Un décret sera pris pour l’accessibilité des lieux de travail.
    • Une prise en charge à 100% des fauteuils roulants et des équipements sportifs nécessaires aux athlètes handicapés sera la règle.

    Beaucoup de choses donc, mais sans aborder les moyens financiers à la hauteur des besoins. Certainement, peu d’objectifs seront réalisés et le risque est grand d’alimenter la déception voire la colère des personnes handicapées et de leurs représentants.

    Vouloir l’école de la réussite pour tous les enfants demande des moyens humains et financiers que l’Éducation Nationale ne sait pas mettre en œuvre aujourd’hui.

    Avoir un référent handicap dans chaque école ne peut pas se faire en comptant seulement sur la bonne volonté des enseignants.

    De même, fixer comme horizon le plein emploi pour toutes et tous demande des moyens considérables qui ne peuvent se réduire aux rapprochements des différentes structures.

    Permettre aux personnes en ESAT de rejoindre le milieu ordinaire de travail demande un investissement considérable dans une formation qualifiante, en accompagnement

    individualisé. Les personnels de l’insertion, eux-mêmes souvent précarisés, auront du mal à le réaliser massivement sachant qu’aujourd’hui, moins de 2% des personnes en ESAT

    rejoignent chaque année le milieu ordinaire de travail.

    L’accessibilité des lieux recevant du public et celui des transports restent encore à conquérir vu le retard pris par la France dans ces domaines.

    L’AMI sera attentive à la mise en œuvre de ce plan et agira avec les personnes concernées, notamment pour l’école, l’insertion professionnelle et l’emploi, afin qu’il soit réalisé et qu’il ne reste pas sans lendemain.

    Par notre action collective, avec tous les acteurs engagés sur ces questions, nous redonnerons corps à l’égalité des droits et des chances voulue par la loi du 11 février 2005.

    Le Bureau National de l’AMI 2 mai 2005


  • Madame, Monsieur, Chers amis.ies,

    Le Conseil National de l’A.M. I a décidé de la date de l’assemblée Générale nationale de l’AMI.

    Celle-ci se tiendra le samedi 24 juin de 14 heures à 17 heures, heure de métropole, par visio-conférence.

    Conformément aux statuts chaque Comité A.M.I, Départemental et Local, a droit à un ou à une délégué-ée d’office plus un ou une délégué-ée par tranche de 25 adhérents-tes.

    Les membres sortants du Conseil National, les membres de la Commission de Contrôle Financier et de la Commission de Conciliation participent de droit à l’Assemblée Générale.

    Le Conseil National a décidé d’élargir cette participation aux correspondants-tes de l’A.M.I. Le nombre de voix pour chaque Comité est égal au nombre des ses adhérents-tes à jour de cotisation au 31 décembre 20202

    L’ordre du jour sera le suivant :

    1. Rapport moral et d’activité suivit d’un débat et d’un vote.
    2. Rapport Financier suivit d’un débat et d’un vote.
    3. Orientations et Actions à mettre en œuvre pour les mois à venir.
    4. Questions diverses et débat.
    5. Composition et renforcement du Conseil National de l’AMI

    D’autres adhérents-tes peuvent être invité-ées mais sans voix délibérative. Merci de nous transmettre les adresses courriels des participantes et participants pour que l’on puisse leur envoyer le lien et/ou le Tel. ainsi que le code d’accès à la réunion. Nous sommes limités à 100 personnes.

    Cette Assemblée Générale aura lieu en Visioconférence (par internet) avec GOOGLE MEETE (accessible aux personnes mal entendantes. Conversation sous-titrée en français

    VENEZ NOMBREUSES ET NOMBREUX.


  • Réponse décevante de la ministre à notre demande de rendez-vous

    Objet : Demande d’entrevue Madame la Ministre,

    L’AMI est l’Association de Défense des personnes Malades, Invalides ou handica[1]pées. Elle agit quelque soit l’origine ou la cause du handicap. Elle a été fondée en 1936 par des malades atteints de la tuberculose. En 1964 elle a déci[1]dé de s’ouvrir à tous les types de handicap. Depuis plus de 80 ans, l’AMI se bat pour que l’intégration des personnes handicapées soit une réalité dans tous les domaines de la vie avec les ressources et les moyens humains et matériels que cela requiert. C’est la raison pour laquelle nous revendi[1]quons que l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) soit relevée au niveau du SMIC NET pour les personnes ne pouvant pas travailler. Pour appuyer notre demande, des centaines de personnes ont signé une pétition que nous souhaitons vous remettre au cours d’une rencontre à la date qui vous conviendra. Cet entretien sera aussi l’occasion de vous présenter plus longuement notre association et, dans la continuité des propos de Marlène Schiappa, de solliciter votre appui pour le développement de la vie associative. Dans l’attente d’une réponse positive à notre demande d’entrevue, Nous vous prions, Madame la Ministre, de croire en nos sentiments les meilleurs.

    Pour l’ami,

    Le président, François COUTURIER

    -_-

    NIINISTÈRE

    CHARGÉ DES PERSONNES HANDICAPÉES

    La Ministre

    Nos Réf. : CAB PHA/CR/ST — Pégase n° A-23-066102 Vos Réf. : courrier du 16.12.2023

    Monsieur le Président,

    Paris, Ie

    Vous avez exprimé le souhait de me rencontrer pour me présenter votre association et me remettre une pétition en faveur d’une augmentation du montant de l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) au niveau du SMIC net.

    J’ai pris connaissance avec attention de votre courrier. Malheureusement, les contraintes de mon emploi du temps ne me permettent pas de répondre favorablement à votre demande et je vous en exprime mes regrets.

    Comme vous le savez, l’AAH est un minimum social qui permet de protéger les personnes en situation de handicap de la très grande pauvreté. Au vu des difficultés rencontrées par les personnes handicapées, son montant est très largement supérieur aux montants des autres prestations sociales.

    Après avoir été revalorisé très fortement en 2018 et 2019, son montant a été relevé de 4 % dans le cadre de la loi portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat, pour atteindre 956,65 €.

    De plus, avec la réforme de la déconjugalisation de l’AAH, ce sont plus de 160 000 bénéficiaires qui verront Ieur allocation augmenter de 300 € en moyenne par mois.

    Je tiens à vous assurer de la pleine mobilisation du Gouvernement sur ces sujets de pouvoir d’achat et pouvoir d’agir des personnes handicapées.

    Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma considération distinguée.

    Geneviè DAR IEUSSECQ

    Monsieur François COUTURIER Président

    Association nationale de défense des malades, Invalides et handicapés — AMI

    172, rue de la Chanaye 71000 MÂCON

    Tél 01 40 56 50 00

    14 a’ enue Duquesne – 75 550 PARIS 07 SP


  • Élisabeth Borne a présenté ce 10 janvier le projet du Gouvernement pour les retraites. Nul n’est dupe, ce projet de loi est un nouveau recul social pour toutes les catégories de travailleurs, encore plus pour les plus fragiles, les femmes qui touchant souvent une petite pension seront obligées, sous certaines conditions, de travailler de 2 à 4 mois de plus que leur compagnon afin de bénéficier d’une retraite à taux plein.

    Il va à l’encontre des aspirations à mieux vivre de l’ensemble de la population.

    En milieu ordinaire, le report de l’âge de la retraite à 64 ans et le passage de la durée de cotisation à 43 ans pour une retraite à taux plein aura des conséquences graves sur l’état de santé de beaucoup de personnes déjà usées à l’âge actuel de la prise de retraite.

    Ce choix témoigne d’un manque de respect vis à-vis des travailleuses et travailleurs les plus fragiles et exposés et, aussi, des personnes privées d’emploi ou aux carrières incomplètes qui se multiplierons si ce projet voit le jour.

    Les salariés handicapés ou malades ou invalides seront aussi impactés par l’allongement de la durée de cotisation. Les seuils de départ à la retraite ne sont pas modifiés par la nouvelle loi mais les atteindre sera plus difficile.

    Seules 2000 à 3000 personnes remplirons les critères pour prendre une retraite anticipée à 55 ans sur un total annuel de 650.000 nouveaux retraités. En effet, le plus grand nombre sont exclus de cette possibilité du fait d’une entrée tardive dans le monde du travail et/ou d’une fin de vie professionnelle en maladie ou en invalidité.

    De plus, rien n’assure que la retraite à taux plein pour les personnes handicapées sera maintenue à 62 ans alors que beaucoup sont déjà usés avant 60 ans.

    Les personnes handicapées en ESAT sont toujours les plus mal loties (ce sont des usagers et non des travailleurs et travailleuses, donc ils ne bénéficient pas du code du travail). Ils ont des retraites de misère car calculées uniquement sur le salaire de base et l’aide au poste. Le complément de revenu apporté par l’AAH ne rentre pas en compte dans ce calcul. Cela induit une retraite maximale de 800€ bien en dessous du seuil de pauvreté malgré un nombre d’années de travail identiques aux salariés du privé.

    Nous n’abordons pas dans ce communiqué les retraites des personnes qui ont effectuées des travaux pénibles et ont une espérance de vie en dessous de la moyenne. Ou encore, les personnes qui ont été contraintes à la multiplication de petits boulots indispensables pourtant à la population. Cela demanderait une étude à part entière et les situations particulières seraient aussi nombreuses que le nombre de bénéficiaires.

    Hormis le retrait de cette nouvelle loi injuste pour l’ensemble des travailleurs.

    L’AMI renouvelle ses DEMANDES RÉCURRENTES :

    • Possibilité de départ à 55 ans pour toutes les travailleuses/travailleurs handicapés que ce soit en ESAT, entreprise adaptée ou en milieu ordinaire et ce dès 20 ans d’activité avec un taux d’incapacité de 5O %
    • Possibilité de départ à 55 ans pour les personnes en invalidité ou inaptes au travail
    • Pension minimale égale au SMIC.

    L’AMI APPELLE :

    Ses adhérentes et adhérents, les personnes qui soutiennent son action à participer aux initiatives prises dans les localités ainsi qu’aux manifestations organisées par les organisations syndicales ou autres mouvements.